Léa Paci -
Il y a 3 heures En résumé
• Jardin Anima près de Marrakech mêle art contemporain et nature en 2 hectares.• Le site offre un havre paisible avec sculptures, végétation luxuriante et café.
• Accès facile depuis la France, coût de vie doux pour prolonger la découverte.
Aux portes de Marrakech au Maroc, loin de l’agitation de la médina et de ses échoppes vibrantes, un lieu inattendu se cache, presque jalousement gardé par le désert et les montagnes de l’Atlas. Ici, tout semble suspendu : les couleurs flamboyantes, les sculptures énigmatiques et les allées verdoyantes se mêlent pour créer une parenthèse hors du monde. Plus qu’un simple jardin, c’est un véritable labyrinthe d’art et de nature, pensé par un artiste visionnaire qui a su transformer la terre ocre en un sanctuaire poétique. En franchissant ses portes, on ne visite pas seulement un lieu… on entre dans une œuvre vivante.
Marrakech et ses environs : quand la magie commence avant même le jardin
Marrakech n’a pas son pareil pour captiver dès le premier instant. Entre les palais somptueux, les souks parfumés et les terrasses animées où résonnent les rires, la ville rouge séduit par son énergie débordante. Mais il suffit de s’en éloigner de quelques kilomètres, direction la Route de l’Ourika, pour sentir l’atmosphère changer. Les paysages se parent alors d’ocres profonds, les palmeraies s’étirent et, au loin, les sommets enneigés de l’Atlas s’imposent comme un décor de carte postale.
C’est ici, à une trentaine de minutes du centre, que le Jardin Anima déploie ses 2 hectares de verdure luxuriante. Créé par l’artiste autrichien André Heller, ce joyau mêle botanique et art contemporain dans une harmonie presque irréelle. Le coût de la vie autour de Marrakech reste doux pour les voyageurs français : des vols depuis Paris, Lyon ou Marseille oscillent souvent autour de 150 à 200 €, et une fois sur place, entre les riads élégants à prix abordables et la cuisine généreuse servie dans les petits restaurants, chaque instant devient un plaisir sans contrainte.
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Un labyrinthe de pétales et de statues mystiques
Dès l’entrée, le Jardin Anima dévoile son univers singulier. On y déambule comme dans un rêve éveillé, entre les bougainvillées éclatants, les palmiers immenses et les cactus aux formes improbables. Puis, au détour d’un sentier ombragé, surgit une sculpture monumentale, suivie d’un totem coloré ou d’un visage sculpté semblant veiller sur les visiteurs. Chaque recoin réserve une surprise, chaque détour raconte une histoire où l’art et la nature dansent ensemble.
Ici, le temps ralentit. Le parfum enivrant du jasmin se mêle au chant des oiseaux, et les jeux de lumière des miroirs installés dans le jardin créent des reflets presque magiques. Tout est pensé pour éveiller les sens : marcher dans ce jardin, c’est passer de l’émerveillement à la contemplation, avec cette impression délicieuse de se perdre dans une œuvre vivante. Pour parfaire l’expérience, le café Paul Bowles, niché au cœur du site, offre une vue spectaculaire sur les montagnes de l’Atlas. Thé à la menthe, pâtisseries marocaines et horizon infini : le décor parfait pour prolonger la parenthèse enchantée.
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Comment s’y perdre… sans jamais vouloir en sortir
Pour rejoindre ce havre d’art et de verdure depuis la France, Marrakech reste l’étape incontournable. Des vols directs depuis Paris, Lyon, Strasbourg ou Marseille vous y déposent en moins de trois heures pour un prix souvent inférieur à 200 €. Une fois sur place, il suffit de suivre la Route de l’Ourika en voiture, en taxi ou grâce à la navette gratuite mise en place par le Jardin Anima pour rejoindre ce petit paradis en une trentaine de minutes.
Le voyage ne s’arrête pas là. Autour de Marrakech, on peut prolonger l’émerveillement en partant à la découverte des villages berbères, des marchés authentiques ou encore des vallées fertiles du Haut Atlas. Le tout à des tarifs largement accessibles, qui rendent ce séjour aussi magique que raisonnable.
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Un éden qui marque à jamais
Plus qu’une simple visite, le Jardin Anima est une immersion. On ne se contente pas de le parcourir : on s’y perd volontairement, happé par cette symphonie de fleurs, de sculptures et de silence. C’est un lieu qui reste en mémoire bien après le retour, comme un souvenir lumineux qu’on garde précieusement, entre rêve et réalité.
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Dans cet éden caché, le Maroc révèle une facette inattendue de sa beauté, faite de poésie et de créativité pure. Un secret qu’il faut accepter de découvrir… avant d’en tomber irrémédiablement amoureux.
Léa Paci -
Il y a 3 heures