3 millions de touristes en alerte, Ryanair se retire de ces îles populaires dès 2026

À partir de 2026, Ryanair met fin à ses liaisons vers certaines des îles les plus prisées des voyageurs. Un choix stratégique qui pourrait impacter près de 3 millions de touristes chaque année. Mais derrière cette décision se cachent des raisons financières et logistiques qui risquent de redessiner la carte du tourisme européen.

Ryanair quitte les Açores : un coup dur pour le tourisme local

Le coup de tonnerre est tombé : dès 2026, Ryanair se retire des Açores, un archipel portugais qui attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Avec cette décision, c’est près de 3 millions de touristes qui risquent de se retrouver sans solution de vol direct vers ces îles de l’Atlantique, réputées pour leur beauté naturelle et leur atmosphère unique.

Cette annonce marque un tournant pour le secteur du tourisme dans la région. Ryanair, qui avait considérablement facilité l’accès à ces destinations éloignées, va désormais laisser un vide que d’autres compagnies aériennes devront remplir – si elles en ont les moyens.

Un retrait motivé par les coûts d’exploitation

Mais pourquoi Ryanair a-t-elle pris cette décision, alors que les Açores sont devenues un véritable pôle d’attraction touristique ? Selon des informations obtenues par Air Journal, la principale raison de ce retrait réside dans les coûts d’exploitation des aéroports locaux. En effet, l’archipel portugais, comme beaucoup d’autres destinations insulaires, souffre de frais d’infrastructure élevés, ce qui rend les vols peu rentables pour les compagnies à bas coût.

Les autorités locales, qui ont déjà exprimé leur inquiétude face à cette situation, risquent de devoir repenser leur modèle économique pour attirer de nouvelles compagnies. Dans un contexte de rentabilité de plus en plus serrée, il n’est pas surprenant que Ryanair, célèbre pour son modèle économique centré sur les coûts, ait choisi de se retirer.

Les alternatives pour les touristes : quel avenir pour les Açores ?

Si Ryanair abandonne la desserte des Açores, cette décision pourrait bien réorienter les flux touristiques vers d’autres destinations portugaises, comme Madère, qui bénéficie déjà d’un réseau aérien dense. Pour les amateurs d’archipels, des compagnies comme TAP Portugal, ou d’autres opérateurs européens, pourraient tenter de combler le vide laissé par Ryanair, mais les tarifs risquent d’être moins compétitifs.

Les autorités locales, quant à elles, devront probablement mettre en place des mesures pour compenser ce départ. Le tourisme représente une part essentielle de l’économie de l’archipel, et cette perte pourrait avoir des répercussions sur les emplois locaux et les entreprises qui dépendent de l’afflux touristique.

Un effet domino sur les autres îles populaires ?

Ce retrait de Ryanair des Açores pourrait également influencer d’autres destinations insulaires européennes qui dépendent d’un nombre élevé de vols à bas prix pour maintenir leur afflux touristique. Les Canaries, Madère, ou encore les Baléares sont des destinations également concernées par la montée des coûts d’exploitation et pourraient se retrouver dans une situation similaire à celle des Açores.

À l’heure où les compagnies aériennes cherchent à maximiser leurs profits, la question des coûts d’atterrissage et d’autres frais d’infrastructure devient un véritable casse-tête pour de nombreuses régions dépendantes du tourisme aérien.