Attention ! La taxe sur les croisières en France flambe pour les passager, et votre billet va devenir bien plus cher

Si vous êtes du genre à rêver de larguer les amarres pour une croisière en Méditerranée ou une escapade vers les îles françaises, vous risquez de voir débarquer une surprise de taille sur votre facture. Oui, vous avez bien lu : une nouvelle taxe écologique de 15 € par passager pourrait bientôt s’ajouter à votre billet de croisière, chaque fois que vous ferez escale dans un port français. Et si cette taxe vise à protéger nos superbes littoraux, elle pourrait aussi faire grimper la note pour les voyageurs, déjà bien accrochée à la réalité d’un tarif souvent élevé pour une croisière. Alors, que faut-il savoir sur cette taxe et pourquoi votre portefeuille pourrait en souffrir ? Voici tout ce que vous devez savoir avant de réserver votre cabine !

La taxe sur les croisières : de l’écologie… et du porte-monnaie !

Tout part d’une volonté écologique, c’est clair. Le Sénat a voté en faveur d’une taxe qui serait appliquée à chaque passager d’un paquebot qui fait escale dans l’un des ports français. L’objectif ? Mettre un peu de cash de côté pour la protection de nos littoraux, en compensant les dégâts environnementaux causés par l’industrie des croisières. La taxe serait de 15 € par passager et par escale… Vous avez bien compris, c’est par escale, donc si vous enchaînez plusieurs ports français pendant votre croisière, préparez-vous à voir cette somme se multiplier.

On parle ici de 75 millions d’euros par an qui seraient générés, destinés à financer l’entretien des ports, la gestion des déchets, la protection de la faune et la flore marines. Bref, une manière de faire payer un peu plus ceux qui polluent les mers et les côtes. Plutôt noble, non ? Sauf que, dans la pratique, cette taxe pourrait faire gonfler le prix de votre croisière, et là, c’est moins fun.

15 euros par passager et par escale: face au boom des croisières (notamment auprès des jeunes), le Sénat vote une taxe contre l’avis du gouvernementhttps://t.co/vh5VSbyjCn pic.twitter.com/ILih7OPdhw

— BFM (@BFMTV) December 1, 2025

Une taxe pour protéger les ports, mais à quel prix pour le voyageur ?

Alors, on va pas se mentir, tout ça, c’est bien joli, mais ça reste une taxe supplémentaire que les croisiéristes devront probablement répercuter sur le prix de votre billet. Si vous pensiez que vous pourriez embarquer à petit prix, pensez-y à deux fois ! Les compagnies de croisières pourraient augmenter leurs tarifs pour absorber cette nouvelle taxe, et du coup, votre escapade pourrait vous revenir un peu plus chère que prévu.

À titre d’exemple, si vous partez pour une croisière de 7 jours avec trois escales en France, vous pourriez déjà voir 45 € de plus sur votre billet. Et là, vous commencez à vous demander si une escapade en voilier ne serait pas plus économique… Bref, cette taxe a un vrai potentiel à faire gonfler les prix, surtout si vous ajoutez les autres frais comme les excursions à terre, les boissons ou le service à bord.

L’industrie des croisières : une étiquette de pollueur à assumer

Mais attendez, on ne va pas jeter la pierre aux croisières non plus. Ce n’est pas qu’une question de sous. Le but ici, c’est de réduire l’empreinte écologique laissée par ces gigantesques paquebots qui parcourent les mers. Saviez-vous qu’un paquebot de croisière peut émettre autant de CO2 que… un milliard de voitures ? Oui, vous avez bien entendu. Les croisières représentent plus de 7 millions de tonnes de CO2 par an en Europe. C’est un sacré poids sur l’environnement. Cette taxe, en théorie, devrait donc aider à financer des projets de protection des littoraux, des ports et de la biodiversité, tout en forçant l’industrie à prendre en compte ses impacts.

Les croisiéristes, eux, n’ont pas encore tiré la sonnette d’alarme, mais certains se montrent déjà un peu réticents. L’industrie pourrait voir cette taxe comme une menace à l’attractivité des escales françaises. Mais au final, la question que l’on peut se poser est la suivante : quand l’écologie s’invite dans la facture, jusqu’où doit-on sacrifier l’environnement au profit du tourisme de masse ?

Les ferries aussi dans la ligne de mire ?

Un des vrais soucis de cette taxe, c’est qu’elle pourrait ne pas uniquement concerner les croisières de luxe. En effet, des ferries, qui font les trajets réguliers entre la France continentale et des destinations comme la Corse, risquent aussi d’être touchés, selon L’Echo Touristique. Et ça, ce n’est pas du tout la même chose. Si un paquebot génère des émissions énormes et que sa taxe est donc justifiée, un ferry n’a pas le même impact écologique. Il est essentiel que les législateurs distinguent bien ces deux types de transport maritime pour éviter que des passagers, se rendant en Corse par exemple, voient leur billet augmenter inutilement à cause d’une mesure mal calibrée.

prévoyez une taxe… mais aussi un joli budget !

Cette taxe est une bonne initiative pour protéger l’environnement, mais elle pourrait avoir des conséquences sur votre porte-monnaie. Si vous avez prévu une croisière en France, sachez que la facture pourrait être un peu plus salée que prévue. En moyenne, cette taxe de 15 € pourrait affecter votre budget global, surtout si votre croisière comporte plusieurs escales dans nos magnifiques ports français. Mais bon, entre la mer turquoise, le soleil et le doux clapotis des vagues, un petit supplément de 15 €, ça se réfléchit !

Alors, prêts à embarquer ? Attention à ne pas voir le prix de votre croisière faire une croisière ascendante !