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Japon

Le pays du Soleil-Levant connaît une année touristique hors norme

Léa Paci - Il y a 2 heures

En résumé

• Le Japon a accueilli 3,43 millions de touristes en juillet 2025, un record.
• Pour gérer le surtourisme, quotas et contributions sont mis en place, ex. mont Fuji.
• JESTA, autorisation électronique, sera obligatoire dès 2028 pour mieux contrôler les flux.

Le Japon vit une année exceptionnelle sur le plan touristique. L’archipel enchaîne les records de fréquentation et séduit toujours plus de voyageurs. Entre le charme intemporel de Kyoto, l’effervescence de Tokyo et la puissance d’attraction du mont Fuji, les visiteurs étrangers affluent. Derrière cet engouement, il y a un mélange unique de culture millénaire, de modernité éblouissante et d’une hospitalité qui touche en plein cœur. Le pays du Soleil levant ne se contente plus d’être une simple destination, il est devenu un incontournable des voyages internationaux, et chaque nouveau record confirme sa place de leader.

Des chiffres qui donnent le tournis

Cet été 2025, le Japon a affiché un sourire XXL : 3,43 millions de touristes étrangers ont foulé ses terres en juillet, soit une hausse de 4,4 % par rapport à 2024, selon les chiffres partagés par L’Echo Touristique. Du jamais vu pour un mois d’été ! Et ce n’est pas un coup d’éclat isolé : depuis janvier, le pays a déjà accueilli près de 24,9 millions de visiteurs. Autrement dit, le cap symbolique des 36,8 millions de voyageurs de l’année 2024 pourrait bien être explosé d’ici décembre.

Derrière cette réussite, un allié de taille : le yen faible. Pour les étrangers, tout — ou presque — semble plus accessible : nuits d’hôtel, sushis de quartier ou billets de Shinkansen. Résultat : les Américains sont venus en nombre (+10,3 %), tout comme les Chinois, dont les arrivées ont bondi de 25,5 %.

Bien sûr, tout n’est pas parfait : les arrivées en provenance de Hong Kong ont chuté de 36,9 %, et celles de Corée du Sud de 10,4 %, freinées par les typhons estivaux et quelques rumeurs anxiogènes sur l’activité sismique. Mais dans l’ensemble, l’archipel affiche une santé touristique insolente.

Le revers du succès : quand trop de visiteurs deviennent un casse-tête

Qui dit afflux record dit aussi surtourisme. Le Japon est confronté à ce dilemme : comment accueillir toujours plus de visiteurs sans dégrader l’expérience ni épuiser les habitants ? Car oui, si les commerçants se frottent les mains, certains quartiers historiques, eux, suffoquent.

Exemple parlant : le mont Fuji, symbole absolu du pays, attire des foules impressionnantes. Pour éviter la saturation des sentiers et préserver la sécurité, les autorités de la préfecture de Yamanashi ont mis en place un quota de 4 000 grimpeurs par jour, assorti d’une contribution obligatoire de 2 000 yens (environ 12 €). Une première, qui illustre bien la volonté du Japon de gérer sa manne touristique avec intelligence.

Kyoto, de son côté, réfléchit à des mesures pour limiter les flux dans ses temples les plus visités, et même Tokyo n’échappe pas à la réflexion. Après tout, ce succès pourrait se retourner contre lui si les visiteurs repartent avec une impression d’encombrement permanent.

JESTA : un nouvel outil pour encadrer l’arrivée des voyageurs

Pour garder la main sur cette dynamique, le gouvernement nippon a sorti une carte maîtresse : le JESTA (Japan Electronic System for Travel Authorization). Derrière ce nom un peu technique se cache une révolution pratique : à partir de 2028, tous les voyageurs des pays exemptés de visa (dont la France) devront obtenir une autorisation électronique avant leur départ.

Concrètement, ce sera un formulaire en ligne à remplir avec ses informations personnelles, numéro de passeport et détails du séjour. En quelques clics, le voyageur sera enregistré et autorisé à embarquer. Un système inspiré de l’ESTA américain ou du futur ETIAS européen. Objectif : mieux contrôler les entrées, fluidifier les passages aux frontières et renforcer la sécurité.

Cela peut sembler contraignant, mais en réalité, c’est une étape simple qui s’inscrit dans une tendance mondiale. Et pour le Japon, c’est une manière de concilier croissance touristique et organisation maîtrisée.

Pourquoi le Japon reste irrésistible

Au-delà des chiffres, une question se pose : pourquoi le Japon attire-t-il autant ? La réponse tient en trois mots : diversité, authenticité et modernité. Peu de pays peuvent se targuer d’offrir un tel contraste : d’un côté, les sanctuaires shinto perdus dans les forêts de Nara ; de l’autre, les néons futuristes de Shibuya. Entre les deux, des expériences gourmandes, du ramen fumant à la dégustation d’un saké artisanal.

Ajoutez à cela une image de destination sûre, une hospitalité légendaire et une capacité à innover sans cesse, et vous obtenez un cocktail irrésistible. Même les voyageurs les plus aguerris trouvent au Japon un parfum d’inédit. C’est cette combinaison unique qui alimente son succès… et qui laisse entrevoir un nouveau record dès cette année.

Un pays sur la voie du succès durable

En 2025, le Japon a clairement franchi un cap. L’afflux massif de voyageurs démontre que le pays du Soleil levant est devenu un incontournable du tourisme mondial. Mais ce succès ne sera durable que s’il s’accompagne de mesures réfléchies : gestion des flux, préservation du patrimoine, implication des habitants.

Avec JESTA en ligne de mire et des quotas déjà testés sur ses sites emblématiques, le Japon semble prêt à relever le défi. Pour les voyageurs français, il faudra simplement s’adapter à quelques nouvelles formalités, mais la magie de l’archipel, elle, restera intacte.

Records battus, innovations en marche et charme intemporel : le Japon cartonne en 2025 et s’impose comme l’une des destinations les plus désirées de la planète. Entre tradition et modernité, il continue d’écrire une histoire qui séduit des millions de visiteurs… et ce n’est que le début.

 

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Léa Paci - Il y a 2 heures

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