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Première mondiale : Dès 2026, une nouvelle taxe sur les billets d’avion en Asie pour financer l’aviation durable

Anna Duplantis - Il y a 1 heure

En résumé

• Singapour instaure dès 2026 une taxe sur billets pour financer le carburant d’aviation durable.
• Cette surtaxe vise à réduire 30 % des émissions d’ici 2030 en finançant le SAF.
• Impact notable sur prix billets, surtout en classe premium et jets privés, mais bénéfique écologique.

À partir du 1er octobre 2026, Singapour va marquer l’histoire de l’aviation avec une décision qui pourrait bien faire parler. Le pays met en place une surtaxe sur les billets d’avion pour financer le carburant d’aviation durable (SAF), une initiative mondiale inédite. Si vous aimez les innovations, celle-ci risque de faire décoller les débats ! De la classe économique aux voyageurs premium, tout le monde sera concerné. Mais qu’est-ce que cela va vraiment changer pour l’industrie aérienne et, surtout, pour votre porte-monnaie ? On vous explique tout, avec une bonne dose d’énergie !

Singapour ouvre la voie avec une taxe pour l’aviation durable

Vous êtes déjà en train de vous demander : mais pourquoi Singapour a-t-il décidé de lancer cette surtaxe ? La réponse tient en quelques chiffres : l’aviation est l’un des secteurs les plus polluants au monde. Pour contrer cette tendance, Singapour a décidé de frapper fort en lançant la première taxe au monde pour financer le carburant d’aviation durable (SAF). À partir du 1er octobre 2026, cette surtaxe sera appliquée aux passagers des vols partant de l’aéroport de Changi et de l’aéroport de Seletar. En gros, dès qu’un avion décolle de ces deux hubs aériens, il y aura une taxe supplémentaire à payer pour l’usage de ce fameux carburant vert.

Cette taxe variera selon la destination et la classe de voyage. Par exemple, pour un vol économique au départ de Singapour vers un pays voisin d’Asie du Sud-Est, la surtaxe sera de 0,77 $ US. Mais attention, si vous partez vers l’Amérique et que vous êtes en classe premium, la taxe peut grimper jusqu’à 32 $. De quoi se poser la question : « Est-ce que je vais voir mon billet d’avion augmenter ? » Oui, mais c’est pour la bonne cause ! Et pour ceux qui voyagent en jet privé, le tarif est encore plus salé, pouvant atteindre 5 000 $ par vol.

Pourquoi cette taxe est-elle une bonne nouvelle pour la planète ?

On ne va pas se mentir, on ne prend pas l’avion tous les jours pour sauver la planète, mais la vérité, c’est qu’on pourrait y contribuer en l’utilisant différemment. L’objectif de cette surtaxe est de financer le développement et l’utilisation du SAF, un carburant d’aviation produit à partir de ressources renouvelables comme les huiles végétales, les déchets agricoles ou même les algues. En gros, ce carburant permettrait de réduire les émissions de CO2 de l’aviation de 80 % par rapport aux carburants classiques. Un vrai geste pour la planète !

Mais attention, le SAF n’est pas encore une solution miracle. Il reste très marginal aujourd’hui, représentant seulement 0,3 % du carburant utilisé par l’aviation mondiale. C’est pourquoi cette surtaxe a pour but de financer sa production et son développement. Si la transition vers le SAF prend, Singapour espère atteindre 3 à 5 % d’incorporation de SAF dans les carburants aériens d’ici 2030. De quoi alléger la facture écologique de l’aviation tout en boostant l’innovation !

Les impacts pour les voyageurs : un coût supplémentaire ou une prise de conscience ?

OK, ça peut paraître un peu dur pour le budget des vacances, mais soyons honnêtes : les billets d’avion ne cessent de grimper, et cette surtaxe ne fait que s’ajouter à un ensemble de facteurs déjà présents. Pour ceux qui prennent des vols long-courriers en classe premium, c’est clairement un surcoût supplémentaire, mais, soyons positifs, vous pourriez bientôt contribuer à un avenir plus vert. Et pour ceux qui voyagent fréquemment pour le business ou les loisirs, cette surcharge pourrait faire partie du package standard, comme un bagage supplémentaire ou une sélection de repas spéciaux.

Les passagers en transit ne seront pas concernés par la taxe, ce qui fait que si vous faites une escale à Singapour, vous n’aurez pas à payer cette surtaxe. La bonne nouvelle ? Les transporteurs aériens devront s’adapter eux aussi, et ils vont devoir investir dans des carburants plus verts pour répondre aux attentes écologiques des consommateurs. Cela pourrait entraîner une pression pour que les prix ne flambent pas trop et que l’aviation devienne plus responsable tout en restant accessible. On croise les doigts !

Un modèle à suivre pour l’industrie aérienne mondiale ?

Singapour ne compte pas s’arrêter là : l’objectif à plus long terme est ambitieux. Le pays souhaite réduire ses émissions de CO2 liées à l’aviation de 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2019, et devenir totalement neutre en carbone pour l’aviation internationale d’ici 2050, relate L’Echo Touristique. C’est un défi colossal, mais si cette première surtaxe est couronnée de succès, elle pourrait bien inspirer d’autres pays à adopter des politiques similaires. Peut-être que d’ici quelques années, on parlera de surtaxes SAF comme on parle aujourd’hui des taxes sur le CO2.

Mais attention, cette démarche n’est pas unanime. De nombreux experts remettent en question la viabilité du SAF à grande échelle. Entre les coûts élevés de production et les risques environnementaux, certains estiment que le SAF pourrait ne pas être la solution à long terme. Pourtant, tant que des alternatives comme l’électrification ou l’hydrogène restent dans des phases de recherche, le SAF semble être la voie la plus réaliste pour réduire les émissions du secteur aérien.

Singapour a ouvert une voie, et les autres pays vont certainement regarder de près cette expérimentation. Si ça marche, qui sait, peut-être que Paris, Londres ou New York suivront l’exemple !

Thailande

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Anna Duplantis - Il y a 1 heure

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