fbpx
rempart marocain

Le Versailles marocain caché que seuls les initiés connaissent

Léa Paci - Il y a 6 heures

En résumé

• Meknès, ville impériale, mêle histoire, architecture raffinée et vie authentique.
• Bab Mansour et les palais illustrent la puissance du sultan Moulay Ismaïl.
• Proximité de Volubilis et Moulay Idriss Zerhoun enrichit l'expérience culturelle.

Sous le soleil généreux du Maroc, la silhouette ocre de Meknès se dessine comme une promesse de faste et de secrets bien gardés. Capitale de la dynastie alaouite au temps du légendaire Moulay Ismaïl, la ville déploie ses remparts infinis, ses portes monumentales et ses palais aux accents orientaux, comme un livre d’histoire que l’on feuillette au rythme des pas. Surnommée le “Versailles marocain” pour ses ambitions démesurées et son raffinement architectural, elle garde pourtant une atmosphère de ville à taille humaine, où les ânes côtoient les fiacres, et où les senteurs d’épices se mêlent au parfum de la chaux fraîche. Ici, chaque pierre semble avoir été posée pour impressionner… et ça marche ! Mais attention, Meknès ne dévoile jamais tout d’un coup : ses plus beaux secrets se méritent.

Quand les remparts racontent deux siècles d’histoire

Impossible de rester indifférent face aux fortifications interminables qui encerclent la ville. Hauts murs crénelés, bastions imposants, portes sculptées… le spectacle est grandiose. Bab Mansour, la plus célèbre, joue la star avec ses mosaïques vert émeraude et ses inscriptions coraniques ciselées comme de la dentelle. Édifiée au début du XVIIIᵉ siècle, elle symbolise la puissance de Moulay Ismaïl, ce sultan à l’appétit de bâtisseur insatiable qui régna plus d’un demi-siècle. Derrière, c’est un autre monde : celui des palais et écuries royales capables d’abriter jusqu’à 12 000 chevaux, celui des greniers aux voûtes impressionnantes et des jardins à la géométrie parfaite.

Meknès ne se contente pas d’étaler son passé : elle le vit encore. Les places bruissent de conversations, la médina pulse au rythme des artisans, et les minarets semblent surveiller la ville comme au temps de leur construction. Se promener ici, c’est traverser deux siècles d’histoire en quelques pas, avec ce sentiment étrange d’être à la fois spectateur et invité d’honneur.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par BON PLAN MEKNES (@bonplanmeknes)

L’âme impériale au détour des ruelles

Dans la médina, les façades se serrent comme pour protéger les trésors qu’elles renferment. Les ruelles ombragées mènent tantôt à une cour parfumée de jasmin, tantôt à une médersa aux plafonds peints à la main, comme la superbe Bou Inania. Les couleurs explosent : carreaux de zellige bleu cobalt, stucs ivoire, boiseries ciselées avec une patience infinie. Et puis il y a la place el-Hedim, grande scène à ciel ouvert où se mélangent charmeurs de serpents, conteurs, vendeurs d’amandes grillées et badauds venus humer l’air du soir. L’ambiance est aussi vivante qu’au XVIIIᵉ siècle, quand elle servait de lieu de rassemblement et de spectacle.

Le coût de la vie à Meknès est étonnamment doux : un repas copieux de tajine ou de couscous dans un restaurant local ne coûte guère plus que quelques euros, et les riads traditionnels offrent un confort chaleureux pour un budget raisonnable. Ce luxe simple permet de s’offrir sans retenue une immersion totale dans l’âme impériale.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par BON PLAN MEKNES (@bonplanmeknes)

Escapades royales autour de la ville

Quitter Meknès, c’est prolonger l’histoire. À moins d’une demi-heure, les ruines romaines de Volubilis s’étendent sur une colline dorée, rappelant que cette région fut déjà un centre de pouvoir bien avant l’ère alaouite. Plus loin, Moulay Idriss Zerhoun, village sacré aux maisons blanches, s’accroche à la montagne comme un mirage. Les collines alentours, couvertes d’oliviers et de vignes, ajoutent une douceur méditerranéenne au décor. Ces paysages, entre verdure et pierre, complètent le tableau d’une région où l’héritage impérial se mêle à une nature généreuse.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par BON PLAN MEKNES (@bonplanmeknes)

Pour s’y rendre depuis la France, l’option la plus pratique reste le vol vers Fès ou Casablanca, puis un trajet en train de l’ONCF : 1 h depuis Fès, 3 h 20 depuis Casablanca, avec des billets abordables et confortables. Ce voyage en train est déjà une mise en bouche : il traverse des paysages agricoles, des villes chargées d’histoire et des horizons ouverts qui annoncent l’entrée dans l’univers du “Versailles marocain”.

Réserver un vol
simplement sur Ulysse.com

Croatie

Découvrez
notre guide de
voyage

Léa Paci - Il y a 6 heures

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nos thèmes