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À l’aube du Nouvel An, une ombre plane sur les départs d’EasyJet Fran... -->

Anna Duplantis - Il y a 2 heures

En résumé

• L'UNAC maintient son préavis de grève pour EasyJet le 1er janvier 2026.

• L'impact pourrait causer de grandes perturbations de vols pour les passagers.

• Les tensions reflètent une crise plus large dans le secteur aérien en mutation.

À l’aube du Nouvel An, une ombre plane sur les départs d’EasyJet France. L’UNAC, syndicat minoritaire des pilotes, maintient son préavis de grève pour le 1er janvier 2026, menaçant de perturber les voyages des milliers de passagers. Un objectif audacieux de « zéro décollage » est avancé, donnant le ton d’une tension sociale qui pourrait faire vaciller les traditionnelles festivités de fin d’année.

Le 1er janvier 2026 : une date sous tension pour les passagers d’EasyJet

Chaque année, le ciel européen est pris d’assaut par les voyageurs désireux de rejoindre leurs proches pour célébrer la fin de l’année. Mais en cette fin décembre 2025, une annonce inattendue pourrait transformer l’excitation des départs en véritable casse-tête. Le syndicat UNAC, minoritaire mais déterminé, a décidé de maintenir son préavis de grève pour le 1er janvier, un jour particulièrement symbolique pour les compagnies aériennes, souvent synonyme de départs massifs.

Le contexte est tendu. Alors que d’autres syndicats de la compagnie ont choisi de lever leurs préavis de grève après de longues négociations, l’UNAC a choisi de maintenir son action, allant jusqu’à annoncer son objectif de « zéro décollage » pour le jour J. Derrière cette revendication se cache une série de désaccords sur les conditions de travail des pilotes et la question des rémunérations. Une posture radicale, certes, mais qui reflète une réalité bien plus complexe : celle d’une compagnie aérienne en proie à des tensions internes, dans un secteur en constante évolution.

Un syndicat au cœur de la tourmente sociale

L’UNAC, bien que minoritaire, n’est pas un syndicat à sous-estimer. Il représente une fraction importante des pilotes d’EasyJet en France et a su mettre en lumière, au fil des mois, un certain nombre de griefs concernant les conditions de travail et la gestion des ressources humaines. Les négociations qui ont eu lieu en amont n’ont pas permis d’apaiser les tensions. Ce climat de mécontentement pourrait bien se traduire par des perturbations majeures dans les prochaines semaines, particulièrement lors de cette période charnière où la demande est la plus forte.

Le syndicat dénonce une surcharge de travail, des grilles salariales jugées insuffisantes et des conditions de travail qu’il qualifie de « précaires ». En arrière-plan, une crise de recrutement qui touche l’ensemble du secteur aérien, renforcée par la pandémie, exacerbe encore les difficultés des compagnies. EasyJet, comme d’autres acteurs du marché, doit naviguer dans un environnement où la guerre des talents se fait de plus en plus intense. Pourtant, c’est bien le rapport de force interne qui semble aujourd’hui diriger la direction d’EasyJet France vers une impasse.

Un impact pour les voyageurs : des centaines de vols suspendus ?

L’impact de cette grève pourrait être significatif, bien au-delà des lignes de la négociation sociale. Avec un « objectif zéro décollage » pour le 1er janvier, ce sont des centaines de passagers qui pourraient se retrouver dans l’incertitude, souligne Air Journal. Les départs, tant nationaux qu’internationaux, risquent d’être fortement perturbés, tout comme les retours après les festivités de fin d’année. Une situation qui ne manquera pas d’irriter les voyageurs, déjà habitués aux annulations ou retards dus à des conditions météorologiques ou des grèves.

Les passagers d’EasyJet, qui ont réservé leurs billets bien en avance, pourraient se retrouver dans une situation délicate. Comment gérer une situation où les alternatives sont limitées ? Certaines compagnies aériennes ont déjà pris les devants en annulant des vols ou en réorientant leurs clients, mais les solutions restent maigres. La compagnie a bien affirmé mettre en place des plans de sauvegarde pour limiter les annulations massives, mais reste dans l’incertitude quant à la portée de la mobilisation.

La menace de grèves : un signe des mutations du secteur aérien

Cette grève, bien que particulière à EasyJet, s’inscrit dans un phénomène plus large qui touche l’ensemble du secteur aérien. En effet, si les grèves dans les transports ne sont pas nouvelles, la situation actuelle marque un tournant : les voyageurs, de plus en plus informés et exigeants, sont devenus des consommateurs avertis, capables de s’adapter aux multiples incertitudes du voyage.

La pandémie a eu un impact décisif sur les attentes des passagers. En 2026, la tendance semble se dessiner vers des choix plus locaux, plus accessibles. « Les voyageurs privilégient les destinations proches, évitant la dépendance au transport aérien », explique une étude menée par Discover France (Marfeel). Les vacances en France ou dans les pays limitrophes connaissent un boom, avec des voyageurs qui cherchent à minimiser les risques liés aux grèves ou aux annulations de dernière minute.

Une année 2026 sous haute surveillance

À la veille de 2026, la situation d’EasyJet en France est un indicateur de ce qui attend les grandes compagnies aériennes : un secteur fragilisé par des revendications sociales et une instabilité de plus en plus présente. Pour les voyageurs, l’année qui s’annonce pourrait bien marquer un tournant dans la manière de concevoir leurs déplacements. Les choix touristiques se réorientent vers des alternatives plus flexibles, et les grandes entreprises aériennes, de plus en plus critiquées, devront repenser leurs stratégies pour s’adapter à un nouveau modèle économique et social.

Pour EasyJet, comme pour d’autres compagnies, il devient crucial de répondre aux attentes des passagers tout en conciliant les revendications internes. Une tâche difficile, mais essentielle pour éviter qu’une situation comme celle du 1er janvier ne se reproduise à l’avenir. Une question demeure : les voyageurs, en 2026, continueront-ils à faire confiance aux compagnies aériennes traditionnelles ou opteront-ils pour des solutions plus résilientes et proches de chez eux ?

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Anna Duplantis - Il y a 2 heures

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