Les Français forcés de payer en liquide dans ce pays, une arnaque qui explose cet été

Les vacances à l’étranger devraient être synonymes de détente, mais pour un nombre croissant de Français, elles se transforment en source de frustration. Dans certaines destinations très fréquentées, des commerçants refusent désormais les paiements par carte bancaire, imposant le règlement en espèces. Restaurants, taxis, boutiques : les témoignages se multiplient, dénonçant une pratique qui alourdit les frais de voyage et ternit l’expérience touristique. Derrière cette exigence de paiement en liquide, certains y voient une stratégie pour échapper aux taxes et profiter des visiteurs étrangers.

Quand le « cash only » piège les touristes et vide leur portefeuille

En Turquie, ce phénomène prend de l’ampleur dans les zones balnéaires et les grandes villes touristiques comme Antalya, Bodrum ou Istanbul. Selon une enquête relayée en 2025, près de 40 % des commerces refusent désormais les cartes étrangères. Les touristes français, habitués à régler leurs dépenses par carte, se retrouvent contraints de retirer des sommes importantes en liquide. Ces retraits s’accompagnent de commissions bancaires élevées et de taux de change désavantageux, qui grignotent rapidement le budget des vacances.

Plusieurs voyageurs dénoncent également des pratiques abusives : frais supplémentaires ajoutés en caisse, refus de tickets de caisse, ou encore exigence d’euros en liquide pour éviter la monnaie locale. Résultat : des vacances gâchées par la peur de se faire arnaquer et l’impression que les commerçants profitent ouvertement de la situation.

Des pratiques dénoncées comme abusives et qui posent un problème de sécurité

Au-delà du surcoût financier, la généralisation du paiement en liquide entraîne un risque accru de vols, pertes ou arnaques. Transporter plusieurs centaines d’euros sur soi devient une contrainte imposée par certains commerçants. Les associations de consommateurs alertent sur une insécurité grandissante pour les touristes, particulièrement dans les lieux très fréquentés. Plusieurs voyageurs français rapportent avoir été la cible de pickpockets après avoir retiré des espèces en urgence.

En toile de fond, cette pratique soulève une question polémique : pourquoi les autorités locales tolèrent-elles cette économie parallèle qui échappe à tout contrôle fiscal ? Pour de nombreux Français, le sentiment d’être piégés par un système qui profite de leur vulnérabilité est désormais une réalité.

Anticiper pour ne pas subir : comment les voyageurs français peuvent limiter les dégâts

Face à cette situation, les experts conseillent de prévoir des espèces avant le départ et de se renseigner sur les pratiques locales auprès de leur banque ou d’anciens voyageurs. L’utilisation de cartes prépayées internationales ou de portefeuilles électroniques sécurisés est une alternative pour éviter les frais cachés.

Il est également recommandé de privilégier les distributeurs de banques officielles plutôt que les guichets indépendants, souvent associés à des arnaques. Enfin, limiter le montant transporté et répartir l’argent liquide sur plusieurs supports peut réduire les risques en cas de vol. Mais malgré ces précautions, une réalité demeure : tant que cette pratique sera tolérée, les touristes français continueront à subir une forme de tourisme à deux vitesses, où leur pouvoir d’achat est directement exploité par des commerçants refusant la transparence.