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Forêt tropicale à Nancy ? Ce jardin botanique fait le tour du monde des plantes avec ses 12 000 espèces, son étang et sa jungle

Anna Duplantis - Il y a 6 heures

En résumé

• Jardin botanique Jean-Marie Pelt : forêt tropicale en Lorraine, 12 000 espèces.
• Accès facile depuis Paris en TGV, entrée gratuite, serres tropicales payantes.
• Lieu engagé pour la biodiversité, éducatif et apaisant en pleine nature.

Oui, vous avez bien lu. Une forêt tropicale en plein cœur de la Lorraine ! À Villers-lès-Nancy, le Jardin botanique Jean-Marie Pelt brouille les frontières entre continents et saisons. En un claquement de doigts, on passe de la chaleur moite d’une jungle d’Amazonie au vent frais des montagnes alpines, sans jamais sortir de France. Sous les grandes serres de verre, l’air se fait dense, le vert s’intensifie, les feuilles s’allongent : c’est un véritable tour du monde végétal, concentré sur quelques hectares. Mais derrière la simple balade, se cache un lieu vivant, vibrant, habité par 12 000 espèces de plantes qui racontent l’histoire de la Terre, de ses climats, et de notre rapport à la nature. Et si l’on vous disait que cette aventure planétaire commence à deux heures de TGV de Paris ?

Du cactus au bananier : la planète entière sous serre

Dès que l’on franchit la porte des serres, un petit miracle opère : les lunettes s’embuent, la peau se réchauffe, l’air devient moite. Autour, des fougères préhistoriques se déploient, des palmiers dressent leurs silhouettes, des orchidées s’accrochent aux branches, pendant qu’un bassin couvert de nymphéas miroite dans la lumière. Le Jardin botanique Jean-Marie Pelt, c’est un concentré de biodiversité à ciel… clos.
On y traverse les grandes zones climatiques du globe : la forêt tropicale humide, les zones arides, les montagnes tempérées. Chaque espace raconte une histoire, chaque plante porte en elle un fragment de planète. Les cactus du Mexique côtoient les bambous d’Asie, les carnivores de Bornéo croisent les oliviers méditerranéens. Un vrai choc climatique !
Dehors, la magie continue. L’immense parc s’étend sur 25 hectares de pure verdure. L’alpinum, les rocailles et les vergers conservatoires déroulent leurs couleurs au fil des saisons. On y flâne, on s’y perd, on respire enfin. Et au détour d’un sentier, un étang s’ouvre sur le ciel, miroitant comme un havre paisible. C’est l’un de ces lieux rares où l’on se surprend à marcher lentement, à redécouvrir le silence et la beauté simple du vivant.

 

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Un aller simple pour la jungle » : comment y aller sans se faner

L’un des grands plaisirs du Jardin botanique Jean-Marie Pelt, c’est sa facilité d’accès. Pas besoin d’un passeport ni d’un avion : il suffit d’un train.
Depuis Paris-Gare de l’Est, un TGV met environ 1 h 30 à 2 h pour rejoindre Nancy. Depuis Strasbourg, comptez environ 1 h 50, et depuis Lyon, environ 3 h. Une fois arrivé à Nancy, un petit trajet de 15 minutes en tram ou en bus vous conduit directement à Villers-lès-Nancy, au 100 rue du Jardin-Botanique.
Côté budget, c’est un voyage doux : les billets TGV se trouvent souvent autour de 30 € à 40 € si on réserve à l’avance, et l’entrée du jardin est gratuite. Seules les serres tropicales sont payantes — et pour 6 €, vous avez droit à un aller simple pour l’Amazonie. Plutôt imbattable.
Et comme Nancy est une ville adorable, il serait dommage de ne pas y traîner un peu. Entre ses façades dorées, ses terrasses pleines de vie et la majestueuse Place Stanislas, on comprend vite pourquoi elle séduit les voyageurs. Le coût de la vie y est encore doux : un café à 2 €, un déjeuner du jour à 15 €, une chambre confortable autour de 80 €. Parfait pour prolonger son escapade végétale en version city-break.

Un jardin qui fait du bien : science, nature et émotions

Le Jardin botanique Jean-Marie Pelt n’est pas qu’un décor luxuriant : c’est un lieu engagé. Son nom rend hommage à Jean-Marie Pelt, biologiste visionnaire et écologue avant l’heure, passionné de transmission et de biodiversité. Le site abrite aujourd’hui des collections scientifiques précieuses et participe à la conservation d’espèces menacées.
Mais le plus beau, c’est la manière dont il partage ce savoir. Pas de jargon, pas de panneaux austères : ici, on apprend en s’amusant. Les enfants adorent les parcours interactifs, les adultes s’attardent sur les anecdotes, et tout le monde ressort plus curieux.
Chaque saison renouvelle le décor. Au printemps, le jardin explose de couleurs ; l’été, les serres deviennent une bulle moite pleine d’énergie ; à l’automne, les érables japonais embrasent le paysage ; l’hiver, les silhouettes des arbres et la vapeur des serres donnent une ambiance presque féérique.
C’est un lieu qui reconnecte — à la nature, à soi, à un rythme plus lent. Entre deux palmiers, on oublie un peu le quotidien, et on retrouve le plaisir simple de lever la tête, de respirer et de s’émerveiller.

 

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Quand la Lorraine devient tropicale

Ce jardin est un monde miniature, un rêve de botaniste devenu réalité. Il raconte l’incroyable diversité du vivant, mais aussi la beauté d’une région qui sait se réinventer. À Nancy, on passe d’un centre-ville art nouveau à une jungle en quinze minutes : un contraste qui fait sourire, et qu’on n’oublie pas.
Le Jardin botanique Jean-Marie Pelt réussit à être à la fois un lieu de promenade, un centre de recherche, un musée vivant et une échappée belle. On y vient pour la curiosité, on y reste pour la sérénité.

 

Et lorsque le soleil perce les vitres des serres, que les gouttes ruissellent le long des feuilles géantes, on se dit que la Lorraine a trouvé son bout du monde.

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Anna Duplantis - Il y a 6 heures

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