En résumé
• Île Pladda en Écosse vendue au prix d’un T2 parisien, 350 000 €• Nature sauvage, phare victorien, sans voisin, accessible via Glasgow
• Lieu idéal pour escapade, calme, dépaysement et vie simple au bord de la mer
C’est l’histoire d’un endroit que personne ne regarde… mais que tout le monde pourrait s’offrir. Une île entière, sauvage, battue par les vents d’Écosse, avec un vrai phare, des goélands à perte de vue et pas un voisin à l’horizon. Le tout pour moins cher qu’un petit appart à Belleville. On parle ici d’un bout du monde qui se négocie au prix d’un T2 parisien, mais avec en bonus le silence, les embruns, la poésie brute. À la croisée entre escapade et fantasme, cette île a tout du lieu rêvé pour changer de vie, sans casser sa tirelire.
Pladda : une carte postale perdue au large de l’Écosse (et à vendre !)
Cap sur Pladda, un caillou féérique posé dans le Firth of Clyde, face à l’île d’Arran, non loin de Glasgow. Si vous pensiez qu’il fallait être milliardaire pour s’offrir une île privée, détrompez-vous. Pour environ 350 000 euros, soit le prix d’un deux-pièces avec vis-à-vis à Paris, on peut devenir propriétaire de cette île désertée, avec son phare victorien, ses bâtisses abandonnées, son ciel immense et ses oiseaux marins en guise de colocataires.
Ce petit bout de terre – 11 hectares tout de même – est un condensé d’aventure écossaise. Ici, pas de routes ni de boutiques : seulement la nature, à l’état brut. Le phare de Pladda, érigé à la fin du XVIIIe siècle, se dresse toujours fièrement face à l’océan. Autour, quelques bâtisses à retaper qui n’attendent que les mains bricoleuses ou les âmes poétiques. L’île est inhabitée depuis des années, mais son aura, elle, reste intacte.
Ce qui frappe quand on la découvre, c’est cette sensation de bout du monde accessible. Des herbes folles qui dansent au vent, des rochers léchés par l’Atlantique, une lumière qui change toutes les dix minutes. Pladda, c’est une respiration. Une parenthèse hors du tumulte. Et peut-être, qui sait, le décor de votre prochaine vie.
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Comment rejoindre cette perle (presque) secrète ?
On pourrait croire que cette île est perdue au bout du globe, mais Pladda est bel et bien accessible depuis la France, sans prendre l’avion si vous avez le temps. Depuis Paris, Strasbourg ou Lyon, il suffit de monter à bord d’un Eurostar pour Londres (comptez environ 90 à 120 € selon la période), puis de filer en train vers Glasgow. Les paysages britanniques défilent, entre campagne anglaise et brume écossaise. Déjà, le dépaysement commence.
Une fois à Glasgow, cap sur le port d’Ardrossan (1h15 en train), où un ferry vous attend pour rejoindre la superbe île d’Arran. Là, changement d’ambiance : villages cosy, falaises dentelées, cerfs qui gambadent au loin, distilleries fumantes… Arran est un petit bijou d’Écosse, et c’est depuis sa côte sud que Pladda s’offre à la vue. Pour atteindre l’île, il faut affréter un bateau privé, ou embarquer avec des pêcheurs locaux, moyennant une centaine d’euros pour l’aller-retour.
On y va pour la journée, ou pour camper si on a l’âme aventureuse. Il n’y a pas de réseau, pas d’électricité, pas de bruit autre que celui du vent et des vagues. Bref, le rêve sauvage dans sa version la plus pure.
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L’Écosse, version rugueuse et romantique : un luxe qui ne dit pas son nom
Il y a des lieux qui ne crient pas leur beauté, mais qui vous happent d’un regard. Pladda, c’est ça. Une île silencieuse, brute, magnétique, qui raconte une autre façon de vivre. Un peu bohème, un peu radicale, complètement hors normes.
Ici, pas de piscine à débordement ni de rooftop branché. Le luxe, c’est de pouvoir marcher des heures sans croiser âme qui vive, d’avoir l’océan pour seul horizon, de compter les étoiles en pleine nuit sans aucune pollution lumineuse. C’est l’endroit idéal pour écrire un roman, méditer, ou simplement souffler loin du monde.
Et puis, il y a les voisins – l’île d’Arran, notamment – qui offrent tout ce dont on a besoin pour rester civilisé. Hébergements douillets, plats de la mer, pubs chaleureux, vie locale tranquille… Le coût de la vie y est doux : 15 € pour un bon repas, autour de 100 € la nuit en hôtel ou B&B. De quoi se refaire une santé avant ou après l’aventure insulaire.
Acheter l’île, c’est une autre histoire. Il faudra prévoir des travaux, de la logistique, et probablement quelques litres d’huile de coude. Mais la magie de Pladda, elle, ne coûte rien. Et elle reste là, intacte, prête à être découverte.
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Une échappée belle au prix d’un appart parisien
Alors oui, c’est fou. Acheter une île en Écosse pour le prix d’un deux-pièces dans le 18ᵉ, c’est presque trop beau pour être vrai. Mais Pladda existe, et elle attend celui ou celle qui osera tout plaquer pour quelques hectares de liberté.
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Et pour les autres, il reste la possibilité de la visiter, le temps d’un détour sauvage et hors du temps. Loin de la frénésie urbaine, des loyers étouffants et des voisins trop bruyants, une île écossaise s’offre au regard, et peut-être, au cœur. Prêt à troquer les embouteillages contre le cri des mouettes ?