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Camping sauvage

Camping sauvage : Ce que vous pouvez (ou pas) faire en France et en Europe en 2025, le point sur les nouvelles règles !

Léa Paci - Il y a 3 heures

En résumé

• Camping sauvage en France interdit dans zones sensibles, soumis à arrêtés locaux.
• Bivouac toléré une nuit avec règles strictes dans parcs, liberté très encadrée.
• En Europe, lois varient du droit d’accès nordique à interdictions strictes en Croatie.

Liberté totale ou casse-tête réglementaire ? En 2025, le camping sauvage reste un rêve pour les amoureux de grands espaces… mais pas sans règles ! Entre lois nationales, arrêtés locaux et tolérances bien encadrées, mieux vaut savoir où planter sa tente avant de s’élancer. Car oui, poser son duvet sous les étoiles n’a pas la même signification selon que l’on se trouve dans les Cévennes, sur une plage croate ou au fin fond de la Laponie. Tour d’horizon rafraîchissant pour comprendre ce qui est permis – et ce qui ne l’est pas – cette année.

En France : liberté encadrée et zones off-limits

Sur le papier, la France adore la nature… mais pas le camping sauvage à la carte. Les articles R111-32 à R111-35 du Code de l’urbanisme sont clairs : planter sa tente ou garer son van est interdit sur les littoraux, dans les réserves naturelles, à proximité des monuments historiques, dans les forêts à risque ou encore près des points de captage d’eau potable, indique Capital. À cela s’ajoutent les arrêtés municipaux qui peuvent bannir la pratique sur toute une commune. Bref, mieux vaut se renseigner avant de sortir le réchaud.

Reste la solution du terrain privé, avec l’accord du propriétaire. Mais attention, sans cette autorisation, la facture peut grimper jusqu’à 1 500 € d’amende. Les autorités justifient ce cadre strict par la protection des paysages et la prévention des incendies. En clair, on peut toujours camper… mais pas n’importe où, et certainement pas n’importe comment.

Le bivouac, le plan B qui passe crème

Si le camping sauvage version “installation longue durée” fait grincer des dents, le bivouac reste la petite échappatoire tolérée. Une nuit, un abri léger, du coucher au lever du soleil, et le tour est joué. Dans les parcs nationaux et régionaux, la pratique est souvent acceptée, mais avec des règles millimétrées.

Exemple : dans le Parc national du Mercantour, il faut être à plus d’une heure de marche de l’entrée, planter après 19 h et plier bagage avant 9 h, tout en bannissant les tentes imposantes. Dans les Cévennes, on campe à au moins 50 m des chemins, une seule nuit, et on repart en laissant zéro trace. C’est la version “nature express” : liberté de respirer l’air pur, mais sans s’installer comme si on y passait ses vacances.

En Europe : du grand oui au non catégorique

Passer la frontière, c’est changer de règles – et parfois du tout au tout. Au nord, la Suède, la Norvège et la Finlande jouent la carte du droit d’accès à la nature (allemansrätt). En clair, vous pouvez planter votre tente sur un terrain non cultivé, même privé, pour une nuit, tant que vous ne gênez personne et que vous respectez la nature.

À l’opposé, la Croatie ne plaisante pas : camping sauvage strictement interdit, avec amende quasi garantie. L’Angleterre et le Pays de Galles appliquent aussi une interdiction, sauf rares exceptions comme Dartmoor. L’Écosse, elle, reste plus souple grâce à son Land Reform Act, mais impose un code de bonne conduite.

En Allemagne, Autriche ou Italie, c’est souvent “non” sauf bivouac discret en montagne. Résultat : un road trip européen demande autant de préparation juridique que logistique, sous peine de transformer son séjour en parcours d’obstacles.

Les alternatives pour dormir sous les étoiles sans se ruiner

Bonne nouvelle : il existe des solutions légales pour profiter de la nature sans risquer l’amende. Les aires naturelles de camping et le camping à la ferme offrent un cadre authentique avec un minimum de confort et de services. Le réseau Camping-Car Park propose des emplacements accessibles 24 h/24, souvent proches des spots touristiques.

Côté numérique, des applis comme Park4Night ou HomeCamper facilitent la mise en relation avec des hôtes qui ouvrent leur terrain. C’est légal, convivial, et ça permet souvent de découvrir des coins improbables. Autre avantage : on contribue à l’économie locale tout en respectant l’environnement. En 2025, le camping “malin” n’a jamais été aussi simple à organiser.

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Léa Paci - Il y a 3 heures

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