Dès 2026, ce site visité par 30 000 personnes par jour exigera une taxe à l’entrée

C’est officiel : en 2026, l’Italie fait un grand pas vers la gestion du tourisme de masse en instaurant une taxe d’entrée sur deux de ses sites les plus emblématiques. Vous rêviez de jeter une pièce dans la fontaine de Trevi ou de vous poser sur le célèbre balcon de Juliette à Vérone, gratuitement ? Eh bien, préparez-vous à sortir votre portefeuille ! L’Italie a décidé que l’époque des visites gratuites touche à sa fin, et ces lieux mythiques ne font pas exception. Mais pas de panique, ces nouvelles mesures visent à préserver les trésors du pays tout en régulant l’afflux de visiteurs.

La fontaine de Trevi : Finies les photos sans ticket

L’une des fontaines les plus célèbres au monde, la fontaine de Trevi, va bientôt passer derrière un péage. À partir du 1er février 2026, les touristes devront débourser 2 € pour accéder à la zone autour du bassin. Oui, vous avez bien lu ! Terminé les photos à l’aise sans se soucier de la foule, il faudra désormais un ticket pour s’approcher de cette œuvre baroque.

Les autorités romaines justifient cette décision par la volonté de réguler l’afflux de visiteurs et de préserver le monument, victime de son propre succès. Selon elles, cette taxe n’a pas pour but de remplir les caisses de la ville, mais de contrôler l’encombrement et d’offrir une meilleure expérience aux touristes, relate Euronews. Mais attention, vous pourrez toujours admirer la fontaine depuis la place, sans payer, donc pas de panique pour ceux qui n’ont pas envie de payer.

Le balcon de Juliette : 12 € pour un selfie avec le cœur brisé

À Vérone, un autre lieu phare du tourisme italien se met également au tarif d’entrée. Le balcon de Juliette, symbole mondialement connu du drame de Shakespeare, impose désormais une taxe de 12 € pour accéder à la maison et au balcon. Mais attention, ce n’est pas tout ! Pour éviter la foule des visiteurs se bousculant sous le balcon, seules 100 personnes à la fois seront autorisées à entrer, et chaque photo devra être prise en 60 secondes chrono, révèle TimeOut. Si vous loupez votre cliché, tant pis !

Pourquoi cette mesure ? Parce que le site était envahi par les touristes, rendant l’expérience moins agréable et plus risquée. Il fallait donc trouver une solution pour rendre la visite plus sereine et sécurisée. Et vous, fan de Shakespeare, êtes-vous prêt à sortir 12 € pour une photo sur le balcon ?

Pourquoi l’Italie mise sur ces taxes ?

On pourrait se dire que l’Italie se transforme en machine à billets, mais ces taxes ont en réalité une fonction bien précise. En plus de préserver les monuments, elles visent à réguler le surtourisme qui est en train de devenir un vrai problème dans les grandes villes touristiques du pays. Après tout, ces sites historiques, qui attirent des millions de visiteurs chaque année, ont un coût en termes d’entretien et de gestion.

Les 6,5 millions d’euros générés chaque année par la taxe sur la fontaine de Trevi serviront à financer l’entretien du monument et à améliorer l’expérience des visiteurs. Alors, en fin de compte, ces 2 € pourraient être un petit prix à payer pour voir un lieu dans des conditions optimales, non ?

Une tendance qui pourrait bien se répandre

Si vous pensiez que ces deux monuments étaient des exceptions, détrompez-vous ! Ces dernières années, plusieurs sites emblématiques en Italie, comme le Panthéon de Rome, ont adopté des systèmes de billetterie similaires. L’objectif est de rendre le tourisme plus durable et de protéger le patrimoine culturel face à l’afflux constant de visiteurs.

L’Italie n’est d’ailleurs pas la seule à adopter ces mesures. D’autres destinations en Europe, comme Venise, ont instauré des taxes similaires pour contrôler la foule et préserver leur patrimoine fragile. C’est un modèle qui pourrait se diffuser à d’autres sites populaires en Europe, voire au-delà.

Alors, la prochaine fois que vous prévoyez une escapade en Italie, n’oubliez pas de glisser quelques pièces dans votre porte-monnaie pour accéder aux incontournables comme la fontaine de Trevi ou le balcon de Juliette. Ces nouveaux droits d’entrée ne sont pas qu’une manière de lever des fonds, mais aussi une tentative de trouver un équilibre entre tourisme et préservation.