Vincent Mabire -
Il y a 4 heures En résumé
• Grèves des transports les 10 et 18 sept. 2025 contre l’austérité et salaires.• Perturbations prévues dans l’aérien, ferroviaire, RATP et principales villes.
• Plusieurs syndicats majeurs appelant à la mobilisation, décision en attente pour certains.
La rentrée s’annonce agitée, avec deux journées de grève prévues dans le secteur des transports, les 10 et 18 septembre 2025. Ces mouvements sociaux s’inscrivent dans un contexte de tensions liées aux mesures d’austérité annoncées par le gouvernement. Face à ces mesures économiques, plusieurs syndicats, notamment ceux du secteur aérien et ferroviaire, ont décidé de se mobiliser pour défendre les droits des travailleurs et protester contre les réductions budgétaires. Mais que faut-il attendre précisément de ces journées de grève ? Qui sera impacté, et quel est le plan d’action des syndicats ?
Une mobilisation pour dénoncer l’austérité : qui fait grève le 10 septembre ?
La première journée de grève, prévue pour le 10 septembre, sera marquée par des actions dans plusieurs secteurs du transport. Dans le secteur aérien, deux syndicats, Sud Aérien et la CGT Air France, ont d’ores et déjà appelé à un blocage des aéroports. L’objectif est de protester contre les mesures d’austérité et d’exiger une revalorisation des salaires. Ces syndicats prévoient également des perturbations dans les vols au départ de Paris et des grandes villes françaises.
Dans le secteur ferroviaire, la CGT-Cheminot, premier syndicat de la SNCF, appelle également à une mobilisation massive. Le syndicat, qui représente de nombreux cheminots, demande des garanties sur les conditions de travail et le maintien de l’emploi dans le secteur. Aux côtés de la CGT, le syndicat Sud-Rail, qui a déjà entamé une grève depuis le 21 août, poursuivra son action le 10 septembre. En Île-de-France, La Base, syndicat majoritaire des conducteurs de RER, participera aussi à cette journée de mobilisation.
Le 10 septembre, les voyageurs devront donc s’attendre à des perturbations majeures dans les transports aériens et ferroviaires, notamment dans les gares et aéroports les plus fréquentés.
Une nouvelle journée de grève avec des revendications salariales
La seconde journée de grève, le 18 septembre, sera également marquée par des actions dans plusieurs secteurs du transport. Dans le secteur aérien, le SNCTA, syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, a annoncé sa participation à la grève, demandant un « rattrapage intégral de l’inflation » sur les salaires pour l’année 2024. Alors que la CFDT Air France n’a pas prévu de participer au blocage du 10 septembre, un appel à la grève pour le 18 semble probable. De son côté, la CGT Air France refait appel à la grève le 18 septembre pour revendiquer des améliorations sur les conditions de travail et les salaires dans l’entreprise.
Le secteur ferroviaire sera également fortement impacté le 18 septembre. L’Unsa, un autre syndicat important de la SNCF, a annoncé sa participation à la grève. Bien que la CFDT Cheminots n’ait pas appelé explicitement à la grève, elle s’inscrit dans l’appel à la mobilisation pour cette journée. La RATP, quant à elle, sera également concernée par ce mouvement. Les quatre syndicats majoritaires de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et la CFE-CGC – ont tous annoncé leur participation à la grève, ce qui signifie de possibles perturbations dans les transports parisiens, notamment les lignes de métro et de bus.
Des syndicats en réflexion pour le 18 septembre
Il reste néanmoins quelques zones d’ombre concernant le 18 septembre. Certains syndicats, comme l’Unsa ferroviaire, n’ont pas encore pris de décision officielle sur leur participation, et prévoient une réunion de leur bureau fédéral le 2 septembre pour trancher. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a également indiqué ne pas avoir encore de position sur ces deux journées de grève, précisant qu’une consultation interne aura lieu dans les jours à venir.
Vincent Mabire -
Il y a 4 heures