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Maison

Ils ont franchi la porte pour une nuit… et ne sont jamais repartis

Vincent Mabire - Il y a 5 heures

En résumé

• Un locataire refuse de quitter un studio malgré une réservation d’une nuit non payée.
• Le phénomène de squat s’aggrave, entraînant des pertes et dégradations pour les propriétaires.
• La loi anti-squat est inefficace, les contrats écrits restent essentiels pour protéger les biens.

L’accès à la propriété, pour de nombreux Français, est souvent perçu comme un rêve, que ce soit pour y vivre ou pour en tirer un revenu locatif. Mais pour certains, ce rêve peut se transformer en cauchemar. C’est le cas d’un propriétaire du Nord, Olivier Bitong, qui a vu son bien de 20 m² à Douai occupé par des locataires ne souhaitant plus partir après une nuit de réservation. Ce genre de situation, bien que choquante, devient malheureusement de plus en plus fréquent dans le contexte actuel du logement en France.

Une nuit prolongée : les locataires refusent de partir

Tout commence par une réservation pour une nuit dans le studio d’Olivier Bitong. Le lendemain, les deux locataires sont toujours sur place, sans avoir réglé leur séjour. Lors d’une rencontre avec le propriétaire, l’un des locataires tente de justifier son prolongement par des excuses diverses, comme un retard de train et un oubli d’affaires. Mais le propriétaire reste ferme, lui rappelant qu’ils n’avaient pas payé et que leur présence dans le logement était illégale. Ce dialogue tendu entre les parties a été filmé par les équipes de TF1, qui ont suivi l’histoire. Bien qu’il ait finalement obtenu leur départ, ce simple incident a mis en lumière un problème plus vaste : les squatteurs et mauvais-payeurs qui se multiplient, malgré les lois en vigueur.

Les risques pour les propriétaires : des cas de squat difficiles à gérer

Cette situation soulève une inquiétude grandissante parmi les propriétaires de logements. Comme le souligne Olivier Bitong, même si cette fois-ci, le manque à gagner ne s’élève qu’à 50 euros, d’autres cas de squatteurs peuvent entraîner des pertes beaucoup plus importantes. Dans certains cas, le squat peut durer plusieurs mois, voire des années, et être source de dégradations importantes des biens. Parfois, les locataires indélogables changent même les serrures ou revendiquent leur droit d’occupation. Ce phénomène est loin d’être isolé. En décembre 2022, un couple de retraités a dû faire face à une situation similaire où un vacancier, initialement réservé pour une semaine, est devenu impossible à déloger pendant plusieurs mois. Le propriétaire a dû patienter deux ans pour récupérer son bien, sans aucune compensation.

L’inefficacité de la loi anti-squat : une protection insuffisante pour les propriétaires

Malgré la loi anti-squat entrée en vigueur il y a deux ans, de nombreux propriétaires sont encore confrontés à des difficultés pour expulser les squatteurs. La législation, qui devait accélérer les expulsions, présente des failles qui sont souvent exploitées par des locataires indélicats. Selon un avocat interrogé par TF1, les locataires dans ce genre de situation ne peuvent pas être considérés comme des squatteurs au sens de la loi, car ils n’entrent pas par effraction, mais bénéficient d’une remise de clés volontaire de la part du propriétaire. Cette ambiguïté juridique complique la tâche des propriétaires pour récupérer leur bien. L’avocat recommande de toujours formaliser un contrat de location écrit, afin d’éviter ce type de situation délicate.

Les propriétaires sont donc confrontés à un paradoxe : d’un côté, la loi anti-squat qui n’assure pas une protection efficace, et de l’autre, des locataires qui trouvent des moyens détournés pour s’immiscer dans les lieux sans payer. Le recours à un contrat de location devient plus que jamais nécessaire pour se prémunir contre de tels abus, mais cette solution ne résout pas la question de la lenteur des procédures d’expulsion.

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Vincent Mabire - Il y a 5 heures

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